Mariage de la guiterne et de la vielle romane
Ce sont deux instruments du moyen âge dessinés et assemblés par Olivier Feraud qui est archéo-luthier à Lyon. Ce sont des instruments qu’on trouve dans l’iconographie des Cantigas de Santa Maria. Les modèles ci-contre sont du XIIIe siècle. Une vièle et une guiterne Sirène 3 choeurs. Le loup de la guiterne, que l’on retrouve aussi sur la caisse de résonance, attachant discrètement le cordier de la vielle, est l’emblème du duo Le lou di bô.
Nous jouons également d’autres instruments. Des percussions avec le tambour que l’on peut associer à la flûte à trois trous, le tambourin à cordes, les grelots, cymbales et clochettes viennent apporter une teinte légère. Nous jouons des duos de luth et de nyckelharpa, d’épinette des Vosges et de vielle à roue.
Pour certaines airs, on sollicite les « haut bois », des instruments sonores jouer en extérieur : le cromorne, la chalémie, la cornemuse, instruments qui se prêtent bien à des déambulations.
En intérieur, on trouvera le son plus doux de la flûte, de la corne, du luth, origine du mot luthier : celui qui assemble des pièces de bois. Les premiers instruments étaient taillés dans une seule pièce de bois, monoxyle, comme la guiterne et la vielle romane.
Le lou di bô fait découvrir ces instruments par des expositions et par la pratique d’un jeu instrumental d’après le répertoire du XIIe au XVIIe siècle